Les Templiers : Trail Origin
Le Festival des Templiers est l’un des trails les plus anciens de France. C’est en 1995 qu’une poignée de coureurs s’élançaient sur l’une des épreuves les plus mythiques de notre pays, et même dans le monde, le Grand Trail des Templiers et ses 76km pour 3500m de dénivelés positifs, entre Causses et Larzac, au dessus du Tarn et avec le Viaduc de Millau en toile de Fond.

Vous voyez au fond le magnifique viaduc de Millau ?
Si au départ ils n’étaient que 500 courageux – ou fous – à prendre le départ de cette épreuve éprouvante, c’est désormais des milliers de coureurs qui se retrouvent à Millau durant 3 jours pour participer à l’une (ou plusieurs) des 14 courses, et se retrouver pour échanger sur le Salon du Trail où vous pourrez trouver votre futur équipement pour le trail, ou d’autres courses un peu partout en France.

(c) Manu Molle / Arcenciel pour Polar
Le Marathon des Causses
J’ai pour ma part participé au Marathon des Causses, invité par Polar pour découvrir et tester leur nouvelle montre cardio/GPS M430 en conditions réelles (vous pouvez retrouver notre test de la Polar M430).
Le Marathon des Causses, c’est un trail de 38km pour 1580m de D+, le long de grandes falaises et au dessus des vallées, dans des sombres forêts de résineux, avec de belles parties techniques.

Manu Molle / Arcenciel pour Polar
C’est un peu avant midi que toute la Team Polar se retrouve pour quelques photos et se placer sur la ligne de départ. Nous sommes un peu plus de 1000 coureurs, dans une ambiance de folie. Tout le monde à hâte, et après avoir craint une journée de pluie, le soleil fait son apparition ainsi que de superbes lumières sur les montagnes que nous allons devoir gravir.
3 grosses montées, 3 grandes descentes, et des plateaux au dessus du Tarn
Le départ est donné à midi 15 et je m’élance au côté de mes camarades Men Are Delicious et Serge Moro que je perds de vue assez rapidement pour 2 kilomètres de plat, avant d’entamer la première grande côte qui nous emmène sur la Causse. 450m de dénivelés environ à rythme tranquille pour ne pas me griller, puis environ 10 kilomètres de plat dans la forêt avant d’entamer une descente très technique vers le premier point d’eau au 15ème kilomètres.

(c) Manu Molle / Arcenciel pour Polar
Craignant les crampes, j’y vais doucement, mais sûrement. L’ambiance est bonne, et juste après la descente nous repartons pour la seconde difficulté de la journée, une nouvelle bosse qui va nous mener sur un second plateau. Je sors les bâtons, et continue tranquillement mon bonhomme de chemin. Le temps devient gris, les températures sont parfaites. 7/8 kilomètres à partir du sommet, avec de sublimes vues sur les vallées environnantes, il se met à pleuvoir pour de bon, juste avant le ravito. Mini ravito avec Tuc et Cookies, et boisson, je commence à avoir faim, et l’arrêt pluvieux me refroidit. Je repars après quelques minutes, les jambes sont bonnes.

Superbe vue depuis les hauteurs pendant la course
Je discute depuis ce plateau avec une jeune Lilloise très sympa et nous nous tiendrons compagnie un bon moment, les kilomètres assez monotones de ce plateau se feront plus rapidement ainsi. Nous arrivons au second gros ravito, à la ferme caussenarde du Cade : boissons, soupe, tartines de Rocquefort (j’étais venu pour ça !!!), crèpes et chocolat, c’est le bonheur et le lieu est superbe. Il ne reste à ce moment là que 10km, mais 10km difficiles avec une grosse descente, puis une dernière montée de 450m environ, pour terminer par une descente dont j’ai beaucoup entendu parler et que tout le monde craint, surtout avec les pluies des derniers jours.

Belle descente avant de remonter !
Cependant si je suis plutôt lent dans les montées (enfin j’avance au même rythme que tout le monde), et dans les parties plates, je me fais plaisir dans les descentes. Équipé de bâtons, ceux-ci aident vraiment pour les montées et rassurent dans les descentes. Je reste cependant assez frustré des embouteillages, car j’ai envie à ce moment là de pousser la machine, ce dernier tiers est vraiment agréable.

L’un des derniers panorama juste avant l’arrivée
Le sprint final en descente pour une arrivée dans une ambiance de folie
Je double pas mal de monde, pour terminer la dernière descente vraiment rapidement. Je me sent vraiment bien, j’ai les jambes et j’accélère, même en bas sur le plat.
L’arrivée, c’est de la folie. On serpente au milieu de milliers de personnes venues nous encourager, et c’est hyper motivant. On arrive comme un héros, même si bien d’autres sont arrivés avant moi, c’est un souvenir vraiment fort !

L’arrivée d’Olivier (Men are Delicious) (c) Manu Molle // Arcenciel pour Polar
6h22 de course, si le temps n’est pas top, pour moi c’est quasiment une heure de moins que mon trail précédent, il y a 5 semaines, l’Impérial Trail, sur la même distance mais qui avait moins de dénivelé. Et surtout aucune crampe, ni douleur, malgré une petite foulure/entorse durant la course mais dont la douleurs est rapidement passée.
Je ne peux que vous recommander de vous rendre au Festival des Templiers, pour participer à l’une des courses. L’ambiance est dingue, que ce soit autour du salon du trail que lors des départs & arrivées, ou même entre coureurs.
Mon équipement pour le Marathon des Causses
– Chaussures New Balance 910 V4 : 8mm de drop, très confortables et un grip très très bon.
– Sac d’hydratation Osprey Duro 6L : j’avais emmené 2 flasques de 500ml avec de la Saint-Yorre + 1,5L dans le sac avec de la boisson Isotonic.
– Montre Cardio Polar M430 : elle a tenue les 6h de course et j’avais de la marge niveau batterie. J’avais reglé un timer toutes les 8mn pour penser à boire, super utile !
– Chaussettes de maintien D-Ter, qui m’ont certainement bien aidée lorsque je me suis tordu la cheville
– Caleçon Saxx : hyper agréable pour courir bien maintenu sans serrer (les garçons comprendront)
– barres Aptonia (pâte d’amande et nougat)
– Tenue Team Polar
– Bâtons de trail Distance Carbon Z Black Diamond : très légers, 3 brins, un super produit indispensable pour les gros dénivelés et les descentes.

En plein réglage de la M430(c) Manu Molle // Arcenciel pour Polar
Même si j’étais un peu trop chargé (notamment l’eau), je ne le regrette pas, étant sujet aux crampes et la déshydratation. J’avais également une Gopro Hero 5+ le stabilisateur Feiyu, ce qui rajoute pas mal de poids.